Citations et blessures

Les registres matricules nous fournissent une foule de renseignements sur le parcours des soldats; entre autres, une rubrique « Blessures, citations et décorations » figure sur le document afin d’honorer le courage de ces valeureux soldats; en voici quelques extraits.

 

 

BARBERON Georges

« Bon sapeur discipliné et dévoué. A été intoxiqué en première ligne au cours d’une mission le 17 février 1917 »

 

BLOT Charles

« Modèle de bravoure et de dévouement, au front depuis le début de la campagne, s’est distingué en maintes circonstances en installant des petits postes avancés sous le feu de l’ennemi. »

 

BOIS Auguste

« Blessé aux Dardanelles le 30 septembre 1915 – plaie pénétrante du crâne »

 

COUTURIER Marcel

« A eu les 2 cuisses brisées le 7 août 1915 par suite de l’éclatement de sa pièce »

 

DARBLAY Henry

22 septembre 1916 : « A attaqué un avion ennemi et l’a abattu dans ses lignes. Excellent pilote, s’est déjà fait remarquer à Verdun par son courage, ne cesse de rechercher le combat et y fait preuve de la plus grande hardiesse, n’hésitant pas à poursuivre l’ennemi chez lui jusqu’aux plus basses altitudes. »

 

DOUCET Maxime

« Soldat très courageux. Est resté sans défaillance à son poste pendant 9 jours consécutifs sous une position soumise à un bombardement meurtrier qui a fortement éprouvé la compagnie. S’est dépensé sans compter sous une avalanche continuelle de projectiles, pour sauver de l’ensevelissement des camarades enterrés par les obus ».

 

ECHARD Joseph

17 novembre 1916 : « Etant dans un petit poste à proximité des lignes allemandes et attaqué par une patrouille, a tiré avec le plus grand calme sur l’ennemi supérieur en nombre, tuant 2 allemands et mettant les autres en fuite ».

18 avril 1917 : « S’est offert volontairement avec un grenadier pour aller chercher en avant d’un barrage un blessé et du matériel français restés sur un terrain battu par les mitrailleuses allemandes. A rapporté le tout dans nos lignes. »

 

FRADET Jules

« Soldat d’une bravoure, d’un sang-froid et d’un dévouement à toute épreuve ; a été tué comme agent de liaison. »

 

HUE Jules

« Blessé le 8 septembre 1914 à Wavrincourt – Plaie de la jambe gauche par éclat d’obus »

« Soldat très brave, le 8 septembre 1914 fut blessé au cours d’une mission dangereuse qu’il a accomplie comme volontaire et malgré la gravité de sa blessure (..) l’aide de ses camarades pour aller au poste de secours ».

 

JOURDAIN Rolland

« Soldat brave et dévoué. Tombé glorieusement pour la France le 10 janvier 1915 de blessures reçues aux Islettes, Croix de guerre avec Etoile de bronze »

 

LECOMTE Henri

21 septembre 1915 : « A fait preuve en toutes circonstances de bravoure et d’énergie »

13 juillet 1916 : «A secondé son chef de section avec le plus grand sang-froid, a entraîné brillamment ses hommes à l’assaut sous un feu violent d’artillerie de gros calibre et de mitrailleuses. »

« Excellent caporal, énergique et dévoué, se dépensant sans compter. A toujours donné le plus bel exemple de courage et de sang-froid. A été grièvement atteint en payant de sa personne pour repousser une contre-attaque ennemie. »

 

LECOMTE Léon

« Brave soldat tombé glorieusement pour la France le 8 novembre 1914 à Crouy »

 

LECOMTE Lucien

« Bon soldat qui s’est fait remarquerdepuis son arrivée au front par son courage et son entrain. A été grièvement blessé le 20 août 1917 en se portant à l’attaque. »

« Blessé à l’abdomen par éclat d’obus »

 

LEFIEVRE Hector

« Blessé à la jambe droite par une grenade à fusil en dirigeant à quelques mètres de l’ennemi l’organisation des positions conquises. A fait montre du plus grand sang-froid ».

 

PEPIN Jean

« Blessé à Fossé le 31 août 1914, balle jambe droite. Blessé à Bolante le 1er mars 1916 éclat d’obus bras droit tête et jambes »

 

PEPIN Jean

17 février 1916 : « s’est élancé bravement à l’assaut des tranchées ennemies ; a vu son frère tomber, mortellement blessé à ses côtés, a continué à se porter en avant avec le plus grand courage »

5 mars 1916 : « Chef de l’équipe des grenadiers ; à la tête de ses hommes. Protégeant les tirailleurs par un violent jet de grenades ; a permis dans un boyau l’établissement d’un barrage important »

4 septembre 1918 : « Gradé énergique et d’une bravoure au-dessus de tout éloge. A entraîné sa demi-section à l’assaut avec un entrain remarquable aux combats des 18 -20 et 21 juillet 1918 »

 

PEPIN Pierre

« Soldat courageux et plein d’entrain ; a trouvé une mort glorieuse le 17 février 1915 à Vauquois »

 

 

PORCHON Robert

« D’une bravoure admirable et en même temps d’un calme communicatif, a commandé sa section avec la plus grande intelligence, donnant à ses hommes par sa tenue la plus belle confiance. A été mortellement blessé le 19 février 1915 au cours d’un bombardement. »

 

PROUST Désiré

« Blessé le 28 juin 1915 cimetière de Souchez – Plaies tête et épaule droite par éclat d’obus ».

 

SELLIER Henri

« Bon soldat, a accompli son devoir avec un dévouement absolu sous de violents bombardements sur la période du 30 octobre au 10 novembre 1918 »

14 avril 1917 : « Blessé le au Bois-des-Buttes. Plaie en séton poignet gauche par éclat d’obus ».

19 juillet 1918 : « Blessé par balle- jambe gauche – près de Choisy (Aisne) ».

 

SELLIER Paul

« Très bon caporal, plein de dévouement et de courage. A participé avec entrain le 16 xx 1917 à un coup demain exécuté sur les tranchées ennemies. »

 

SOUVILLE Gaston

« Excellent officier possédant les plus belles qualités d’abnégation et de mépris du danger. A rempli avec succès au courant de 1915 de nombreuses missions difficiles comme chef de patrouille ». « Blessé le 6 septembre 1914 à Villatte (..) Blessé le 13 novembre 1915 à Douaumont – plaies cuisse gauche (..) Blessé mortellement le 13 novembre 1916 en assurant l’organisation de la position sous un bombardement »

SUDRE Marcel

« Chasseur d’élite (..) et brave. Donne à tous l’exemple du devoir. S’est particulièrement fait remarquer au cours des dernières affaires du 26 juin au 3 juillet 1917 »

« Chasseur d’une bravoure réputée. Est mort glorieusement pour la France le 22 juillet 1917 des suites de blessures reçues au feu en faisant vaillamment son devoir ».

 

VIET Henri

« Blessé à la poitrine et au bras droit par éclat d’obusle 4 octobre 1915 devant Verdun. »

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